Une situation héritée du découpage frontalier effectué par les Soviétiques entre 1924 et 1928. Si le coton représente encore 40% des exportations ouzbèkes en 2000, - en dépit des problèmes croissants de gestion d’eau - ce sont surtout les hydrocarbures qui peuvent connaître un fort développement. Dixième plus grand producteur de gaz au monde actuellement, l’Ouzbékistan possède des réserves qui seraient similaires à celles de son voisin turkmène, quatrième producteur mondial. Mais où trouver des couloirs de désenclavement permettant d’exploiter cette richesse ? Pour les compagnies américaines, pas de doutes : l’Afghanistan est préféré à l’Iran (ex-Khomeyniste) et à la Russie (ex-puissance colonisatrice et pays producteur concurrentiel prélevant donc des droits de transit prohibitifs). L’Afghanistan devient pour l’Ouzbékistan et les autres républiques d’Asie centrale le voisin stratégique avec les développements récents que l’on sait. Sur un plan idéologique, le nationalisme a mis les chaussures du communisme. Le KGB, comité de la sécurité d’État, fut rebaptisé KNB en Ouzbékistan (FSB en Russie). Le président ouzkek, Islam Karimov, fut d’ailleurs le dernier Premier Secrétaire du parti communiste de la République soviétique d’Ouzbékistan. Ce dernier est un Tadjik, originaire de Samarcande et qui prône une voie laïque. Qui s’en étonne ? Il est vrai que le multi-ethnisme prévaut en Ouzbékistan. Le “ petit père ” Staline ne déportait-il pas en Asie centrale les peuples coupables ?

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